Mesdames et Messieurs,

 

Merci aux Sénateurs Mme Duranton et M. Poniatowski,

et à Mme Tamarelle, Conseillère Départementale,

de nous honorer de leur présence,

Merci aux nombreux élus, Présidents d’associations et frères de charité de s’être joints à nous.

 

Sont excusés :

Monsieur le Sous-préfèt,

Monsieur Hervé Morin Président de Région,

Monsieur Hervé Maurey Sénateur,

M. Sébastien Lecornu Président du Conseil Départemental,

M. Benoît Gatinet Président de la Communauté de Communes Roumois Seine, représenté par M. Marie Vice-Président.

M. Jean-Pierre Girod Président du Parc, représenté par M. Thierry Leconte.

Monsieur le Directeur Régional et Directeur Départemental de la Fondation du Patrimoine

M. Guy Chemin,  M. Alain Tessier, Mme Gwendoline Presles, Maires

Et aussi certains artisans et donateurs.

 

Cette cérémonie religieuse me permet de vous retrouver pour l’inauguration de la rénovation intérieure et extérieure de l’Eglise Notre Dame.

 

Tout d’abord, je vous propose un peu d’histoire :

L’église Notre Dame est dédiée à Saint Eloi et à la Vierge.

Elle remonte au XIème siècle et fut donnée à l’abbaye de Jumièges par le Duc Richard II de Normandie en 1026.

Vers 1180 l’église Notre Dame, devenue insuffisante, fut considérablement agrandie.

On refit un nouveau chœur et on ajouta au corps de la nef, le bas côté où se trouve la chapelle Saint Eloi, second patron de la Paroisse.

Les vestiges de l’époque romane sont la nef, le chœur, les baies en plein cintre, les contreforts plats et les corniches à modillons.

Le clocher a été construit en 1418 par Nicolas le Bocmare.

Cette église se distingue aussi pour ses graffiti de marins, représentant des voiliers.

 

L’église Notre Dame est un lieu de culte mais aussi un lieu de culture et de lien social.

C’est au sein de celle-ci que les habitants de Trouville la Haule se retrouvent solidaires au fil des générations, pour marquer les évènements heureux et malheureux qui rythment la vie de chacun, et participer aux quelques manifestations culturelles qui y sont organisées.

 

Conformément à la loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les communes, propriétaires, sont responsables de l’entretien des bâtiments cultuels, dès lors qu’ils ont été construits avant 1905. C’est le cas de 50 000 édifices en France, dont notre église.

La décision d’entreprendre les travaux ne constitue pas une obligation, mais tout dommage résultant de l’absence de travaux engage notre responsabilité.

Malgré un entretien régulier, le temps a entrainé des dégradations qu’il était encore temps de réparer.

 

 

A l’extérieur :

-    Les maçonneries du Chœur sont en mauvais état. Les ragréages pratiqués au XIXème siècle autour des baies Nord sont à vérifier.

-    Le linteau de la porte d’entrée principale de l’église est fracturé.

 

A l’intérieur :

Les plâtres du plafond de la tribune située au premier étage du clocher se détachent, ainsi que sur une partie de la voûte du chœur. Ce type de désordre peut évoluer rapidement.

Pour la conservation de l’édifice et la sécurité du public, des travaux de remise en état sont devenus indispensables tels que l’électricité et l’assainissement.

 

Les municipalités successives ont pris grand soin de cet édifice, restauré en plusieurs étapes depuis 2012 : la toiture, la voûte, l'assainissement, la maçonnerie ont fait l'objet d'importants travaux. Les vitraux, quant à eux, n'étaient pas prévus au programme ; mais ont été restaurés compte tenu de leur état pour certains. Une partie d’entre eux avait déjà été restauré il y a 20 ans.

 

Nous avons voulu, autant que possible, intégrer une démarche de développement durable dans la conduite de ces travaux surtout dans le choix des matériaux.

 

Je remercie notre architecte M. BRABANT d’avoir su imaginer cette restauration en tenant compte des attentes de la municipalité et de celles des responsables locaux de la paroisse, ainsi que de l’avoir menée à son terme. Merci à tous les artisans pour la qualité des travaux qu’ils ont réalisés tout en restant dans l’enveloppe prévue.

 

Nous sommes collectivement attachés à ce patrimoine religieux, ce qui justifie son entretien. Seuls, naturellement, nous aurions été dans l’incapacité de réaliser ce chantier. Les moyens de la commune n’auraient pu suffire à financer le montant des investissements qui s’élèvent au final à 179 378 € sans les vitraux.

 

Aussi, nous avons pu compter sur les soutiens de M. Ladislas PONIATOWSKI au titre de la Réserve Parlementaire, du Conseil Départemental et de la Fondation du Patrimoine via une souscription lancée auprès des habitants, des associations et des entreprises sensibles au patrimoine.

Nous avons ainsi reçu 900 € au titre de la Réserve Parlementaire, 55 559 € du Conseil Départemental et 15 611 € de la Fondation du Patrimoine à savoir 7 000 € de subvention et 8 611 € de dons.

Mes remerciements les plus vifs vont à ces partenaires, sans qui, encore une fois, ce chantier n’aurait pu, ni être entrepris ni mené à son terme.

 

Malgré l’aide ainsi apportée, le coût reste important pour le budget de notre commune mais je tiens à le redire ici, l’église est la propriété de la commune. Elle participe à notre identité villageoise. C’est un bien qui doit être transmis aux générations futures en bon état.

C’est donc avec une grande fierté que nous pouvons tous ensemble admirer le résultat. Nous veillons à faire de cette église, au-delà du lieu de culte,  un espace de vie, de rencontres en l’ouvrant au maximum à toute manifestation culturelle.

 

En conclusion, je suis heureuse qu’avec mon équipe que je remercie chaleureusement pour son soutien et son investissement à mes côtés, nous avons mené à bien ces projets ; un grand merci également à la population qui a fait preuve de patience lors des travaux. »

Cette restauration, je n’en doute pas, fait la fierté de tous, des paroissiens et également de tous les villageois.

 

Je vous propose de poursuivre en écoutant Monsieur Poniatowski, Sénateur et Madame Tamarelle, Conseillère Départementale.